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La spirale pensive

19 octobre 2017

Abréviation

 

1 poeme

 

 

 

Alors l'univers me parlait
A l'oreille et je l'écoutais,
A contre sens sur l'oreiller
Je me sentais seule, exister.

Ainsi, la lumière me revint.

Tel un lointain instinct, vif,
Ma plume s'est réveillée,
Vivante et impatiente, enjouée.

Je me sentais ;
Comme dans le passé
Dont le futur était arrivé,
Enfin.

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1 juin 2017

Louanges

ame soeur 3

Louanges

Dans l'air frais matinal
Je marche, vers ce qui me semble être
La lueur étoilée de ses yeux.
Autels de paix et d'amour. - Puretés -
Il me semblait y apercevoir parfois
Les rayons de sa bonté, dansants.

Puis lorsque je me penchais
Pour écouter les murmures de son âme,
Je me délectais de cet être.
Magnifique, jardin sacré. - Divin -
Irrésistible, il était pour moi
Ce que la rose est à l'amour.

Havre de paix, dans lequel je suis
Tombée d'amour pour son âme.
Ivre, je titube vers ce qui semble être
la lueur étoilée de ses yeux
Eclairant les nuits de mes cieux.

29 décembre 2016

Nature humaine

mère nature
L'homme, cet enfant roi gâté par la Nature,
Victime de ses caprices. Esclave de sa nature
En omet l'évidence qui le maintient ici.
Arrivé démuni de son esprit, formaté.
Mais qui eu songé à lui dire l'évidente 
Simplicité de la création divine ?
Mais qui aurait pu lui expliquer 
Que sa venue n'est pas une banalité ?
Mais plutôt une nécessité et qu'il détient 
En lui, la raison de son existence.
Petit homme, face à la Nature tourne toi
En ses bras confies toi, crois en son juste
Regard maternel. Lis en son cœur
Tel une bible ouverte. Interroge son esprit,
Des mystères de ton âme. Assouvis le vide
De sa divine splendeur. Comble tes néants
De ses mirages éclatants.
Ecoute battre le cœur de ses disciples :
Fleurs, bois, mers, terres, océans.
Respecte ces dieux, nos frères et soeurs
Tous ici réincarnés au sein d'une poussière
Galactiques.
Homme ! Enfant de la divinité,
Frère des éléments. Pourquoi es tu
Si capricieux ? Qu'attends tu de plus
De notre mère, splendide souveraine
De la création ? Elle qui est si bonne,
Nous a donné l'esprit et la matière ;
Le privilège de la vie pour un temps.
Pourquoi perdre ton temps ?
Que veux tu de plus petit homme ?
« La grandeur de l'immortalité » oserais-tu
Me répondre. Mais à quoi bon ?
Connais tu seulement l'infinité du plaisir
De ta mortalité ? Ignorant ! Ingrat !
Et c'est dans cette même perspective
Désinvolte, que tu as de tes mains
Sales et vicieuses, abusé de la création.
Bien loin de toi scrupules et remords,
Lorsque tu as levé pour la première fois
Ta main sur les bois, tes désirs contre
Cette terre que tu as battu, tes lois 
Contre la divinité tu as imposé.
Ses offrandes contre ta force tu as refusé.
Ta dignité à sa pureté tu as préféré.
Usurpateur ! Profiteur !
Petit homme, maintenant née face à toi 
La Vérité sœur de la dignité 
Venue accompagnée de ses fils :
Regrets le cadet et Remords son ainé.
Fuis, renis si cela te chante petit homme.
Mais toute désobéissance répond
A sa propre sanction. Telle est la loi
Fondamentale de la Vérité.
Dors petit homme. Un jour viendra
Où le soleil disparaîtra et ce matin là,
La création t'infligera une nuit sans fin.
C'est en ce lieu, où l'amour et la lumière
Seront inexistants, que ton esprit renfermé
Se perdra dans l'immensité du vide.
8 août 2016

Est ce l'Amour ?

(Je vous invite à lire ce quatrain avec attention et également plusieurs intonations, car ceci est toute la clé de celui-ci ...)

 

Là, dans un autre monde vit

Vent soufflant, Nu l'Amour saint et

Immortel. Un enfant, jeune et

Insouciant; Avide d'aimer.  

Souce: http://realcosmicm.blogspot.fr/

 

17 juillet 2016

Terre

Mais la Nature sait faire valoir ses droits.

Elle a su durant des milliards, triompher.

Seule, face à l'inébranlable Evolution,

Meilleure amie du Temps, maternelle prospère.

 

Terre océanique, emplie de profondeurs.

Terre enflammée, souffles colériques incendiaires.

Terre de nacre, aux températures gelées.

Terre verdoyante, à son troisième mois.

https://www.alittlemarket.com/peintures/fr_tableau_abstrait_representatif_de_la_terre_et_de_la_lune_peintures_axelle_bosler_-10620691.html

 

Boule de cristal aux pouvoirs insoupçonnés;

Toupie infatigable, sphère rotative;

Puzzle continental, noyau artistique;

Bombe marine, poussière galactique.

 

Planète incroyable, sauvagement peuplée.

Complexe dans son unité, simple au regard.

Connue de tant, méconnue de tous, insondable.

Muette, habitée par de lointains secrets,

 

Elle médite sur comment éduquer l'Homme,

Foetus agité. Né de fusion, poussière;

Enfant intrépide, désireux de violence;

Adolescent téméraire, amoureux, perdu.

 

Observatrice, elle nous adresse des signaux,

réfléchis. Indiquant la voix à suivre; Toi

Humain, écoute, regarde, sens, pense, lis.

Partout, et en toi la Terre s'exprimera.

 

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18 mai 2016

A mon âme scellée.

J'adresse ces vers à mon âme possédée.
A jamais, les démons la hantent de l'humanité ;
Malédiction, chance ? Cela reste secret.
Enfermée, captive de la Vie, elle se tait.

Du fond de mon esprit, elle écoute, fait le guet ;
A la recherche depuis toujours, de l'objet
A glisser dans la serrure de ses souhaits:
La clé de la liberté. Le droit de s'en aller.

Parfois je l'entends respirer d'un souffle frais,
Je sens ses pas emplir mon corps, désesperés ;
Parfois même, elle effleure mon cœur déchiré.
Oh ma douce âme, ne soit pas si attristée.

Je t'ai entendue cette nuit, tu as pleuré.
Et à mon levé, je t'ai trouvée agitée.
Ne laisse pas ta lumière s'essouffler,
Car tu es dans mon regard, ce reflet scellé.

11 mai 2016

L'âme du défunt

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Quelque chose se meut au large. Scintillante,
Pâle et difforme, légère. Elle semble chercher
Comment dominer l’inébranlable horizon.

Guidée par le vent soupirant et les humeurs
Des flots, Celle-ci franchit rêveusement la ligne
Imperceptible sur la fine soie liquide.

Alors, un brouillard l'enveloppe, l’entraînant
Vers des terres irrévélées aux rives inconnues.
Les deux choses se mêlant aux vagues placides,
Brûlent, se noient dans un éclat, s'échouent sans bruit.

C'est la Mort venue emporter d'un battement
D'ailes, l'Âme, veuve du défunt.

15 avril 2016

Idylle

J'ai atteint, le coeur galopant et décidé
la prunelle ciel de son regard dilaté,
Douce. Encore brûlante de timidité,
Réservée. Encore indécise, agitée.

Le Désespoir m'attendait, confiant, souriait.
l'Attente, se moquait de moi, ricanait.
l'Espoir, seule m'a laissée désespérer.
le Destin aux airs mystérieux, m'a chuchoté:

"l'Amour sait poindre à qui veut bien patienter."
Puis, il s'est sauvé l'oeil charmeur, discret.
Je l'ai donc écouté, l'esprit embarrassé,
Le coeur enflammé, le visage illuminé.

27 mars 2016

Egarement

Le corps étendu, je contemplais les lumières
Étourdies, qui s'agitaient devant mes paupières
Presque closes. L'âme pensive, je sentais
S'animer les lucioles que ma peau frôlait.
- Mélancolique - Mes tympans exécutèrent
Une lente mélodie au rythme sincère
Dont le refrain court, et, les couplets penseurs, dansent.
Une lente mélodie, étourdie. - Silence -
Délivrant, les secrets d'un monde parallèle
Au paysage songeur, à la lumière frêle.
Un étroit chemin se fraie parmi le brouillard,
C'est le passage du souvenir. - Illusoire -
Soudain la mélodie se tait pour écouter
Muette, attentive, le récit du Passé
Aux allures imparfaites, brutales, féroces.
Mais en le dénudant de la vérité fausse,
La féroce Pensée, le brutal Souvenir,
Devient un malin Songe au délicat soupir.
Son souffle chaud vint chatouiller mes narines
Me ramenant soudain à la vie, la routine.
C'est ainsi qu'en sueur et la folie au cœur,
Mes pupilles franchirent d'un geste rêveur,
Les portes de l'éternelle Réalité.
Triste, inachevée, vaste, douloureuse. Figée.

21 mars 2016

L’abîme de l'été couchant.

Source: http://www.galerie-bryce.com/

Et lors de nos moments sombres, le soeil brille
Nous montrant le chemin d'une vie qui pétille.
Laissons notre esprit s'échapper sauvagement,
Laissons notre esprit se perdre totalement

Dans l'abîme du soleil couchant de l'été,
Laissons nos yeux hébétés, dévorer ce met
Contemplons ces couleurs aux saveurs agitées,
Les formes des nuages toutes nuancées.

Dans la pénombre, laissons les derniers rayons
Embrasser notre visage tels des poupons,
Ecoutons atentivement la bise nous
Confier tendrement les causes de son courroux.

Finalement, laissons cet astre disparaître,
Laissant place à la nuit et tous ses petits êtres,
Laissant le ciel nu, éclairé par le clair de
Lune et ses étoiles blondes vagabondes.

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Entre murs et ombres
Les murs sont les remparts qui nous coupent du monde. Et les ombres s'en emparent, dansant et cherchant une connection furtive entre deux ondes, obstinément, sous nos yeux aveugles cherchant le chemin de la vie osbcurcit par l'ennui. Les rêves sont ce qui détruit les murs bâtis, ce qui nous relie doucement à cette vie, les rayons de lumière faisant valser l'ombre projettant sur nous de vilaines envies.
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